Charlie et ses drôles de dames**

• Titre original : Charlie's angels • Pays : Etats-Unis
• Durée : 1h38 • Sortie : 22 novembre 2000
• Distributeur : Columbia TriStar Films
• Réalisateur : McG
• Avec Drew Barrymore, Cameron Diaz, Lucy Liu, Bill Murray, Sam Rockwell...
• Scénario : Ryan Rowe, Ed Solomon, John August
• Producteurs : Leonard Goldberg, Drew Barrymore, Nancy Juvonen
• Directeur de la photographie : Russell Carpenter
• Compositeur : Edward Shearmur

Il était une fois trois filles superbes qui passaient du petit au
grand écran. Les drôles de dames de l'an 2000, ce sont
Natalie, une as de la biophysique (Cameron Diaz), Dylan la pro
des langues (Drew Barrymore) et Alex, redoutable en affaires
(Lucy Liu). Leur nouvelle mission : retrouver la trace d'Eric Knox
(Sam Rockwell), puissant magnat de l'informatique kidnappé.
Vent de panique au sein de "Knox Technologies" : pour la présidente
Vivian Wood (Kelly Lynch), il ne reste plus qu'un seul recours,
Charlie et ses enquêtrices de choc. A la demande de leur patron,
le trio épaulé par l'incontournable Bosley (Bill Murray) va devoir
éclaircir le mystère. Maîtrise des arts martiaux, fausses
identités et gadgets de la plus haute sophistication à gogo : tous
les moyens sont bons pour Natalie, Dylan et Alex, y compris
l'arme ultime : le charme.

Dans la série "j’adapte une série", voici donc les «drôles de dames» version fin de siècle. Je suis bien incapable de vous décrire ce qui a changé par rapport à l’original mais on peut tout à fait aller voir le film sans avoir révisé. Les filles sont jolies, elles ont toutes le même téléphone portable finlandais et elles ont du mal à trouver l’homme de leur vie mais il ne fait quand même pas bon croiser leur chemin pour peu que vous ayez des intentions douteuses. Surtout si vous fumez, d’ailleurs car tous les mauvais fument dans le monde des "drôles de dames". Les bons, eux, ne fument pas, bien sûr. Je ne sais même pas pourquoi elles font une enquête d’ailleurs: il leur suffirait d’assommer tous les fumeurs qu’elles croisent pour que l’on soit rentré chez soi au bout d’un quart d’heure! Sauf Charlie… Lui, il fume le cigare. Charlie, ou son fantôme, comme on voudra, est en effet le seul homme qui tienne la route dans cet univers. Tous les autres sont soit méchants, soit stupides, soit gentiment fous. Je comprends qu’elles connaissent quelques problèmes pour trouver l’âme sœeur!
Pourtant, elles ont tout pour elles: elles parlent japonais, savent reconnaître le cri d’un oiseau rare, maîtrisent les technologies les plus complexes. Sont-elles seulement des femmes de tête? Que nenni! Qu’est-ce qu’elles distribuent comme baffes! Je vous rassure quand même: quelle que soit l’ampleur de la castagne, elles ne perdent ni leur sang-froid, ni leur sourire, ni leur mise en plis, ni leur tenues impeccables.
Voici donc un film qui est tout indiqué pour les fêtes de fin d’année en famille. Ca pétille comme l’aspirine d’un lendemain de cuite et ce sera oublié tout aussi rapidement. Reste le délicat plaisir de passer un bon moment sans se poser la moindre question. François Herdé