Princesse Mononoké***

• Titre : Princesse Mononoké • Titre original : Mononoke Hime
• Pays : Japon • Durée : 2 h 15 • Sortie : 12 janvier 2000
• Distributeur : GVBI • Réalisateur : Hayao Miyazaki • Avec
les voix, en VF, de Cédric Dumont, Virginie Méry, Micky
Sébastian, François Siener, André Chaumeau, Saïd Amadis,
Adèle Carasso, Jacqueline Danno, Jérôme Pauwels, Catherine
Sola... • Scénario : Hayao Miyazaki • Producteurs : Toshio
Suzuki, Saiichiro Ujie, Yutaka Narita pour Tokuma Shotten,
Nippon • Directeur de la photographie : Atsushi Okui
• Directeur de l'animation : Masashi ando • Compositeur : Joe
Hisaishi

Le Japon, durant l'ère Muromachi (1333-1568). A cette
époque, le pays est encore sauvage et couvert de forêts.
Pourtant, l'ordre hiérarchique millénaire commence à
s'effondrer. Au nord de l'archipel vit une tribu pacifique, les
Emishi, dont le futur chef est le jeune prince Ashitaka. Le
destin de ce dernier se trouve bouleversé lorsqu'un jour, un
sanglier sauvage possédé par une divinité néfaste attaque son
village. Ashitaka est blessé au bras et frappé d'une malédiction
qui doit inévitablement entraîner sa mort. Sur les conseils de la
grande prêtresse, il quitte donc les siens et part vers l'Orient à
la recherche du dieu-cerf qui, seul, pourrait le défaire du
sortilège.
Au bout d'un long voyage semé d'embûches, Ashitaka tombe
enfin sur le village des Tataras, une communauté de forgerons
dirigée par Eboshi, une femme à la poigne de fer. Eboshi est la
cible de San, une jeune fille sauvage élevée par les loups, qui
reproche aux Tataras de détruire la forêt dans le but d'alimenter
leur forge en bois de combustion. Ashitaka découvre bientôt
que c'est que l'on surnomme la Princesse Mononoké, soit la
déesse des spectres...

C’est un très beau film avec une belle histoire, des personnages qui ont de l’étoffe, des bons et des méchants dans tous les camps ; bref, c’est à des années-lumière de ce que vous vous imaginez des dessins animés japonais. Il faut dire que Miyazaki, le réalisateur, est un très très grand bonhomme. C’est lui qui a créé « Mon voisin Totoro » et « Porco Rosso », deux chef-d’œuvre de poésie. Allez voir ce film à des horaires compatibles avec ceux des enfants. Une partie du plaisir que vous prendrez en regardant le film viendra des murmures qui vous entoureront : « dis Papa, où il est parti l’esprit de la forêt ? » ou bien « dis Maman, pourquoi c’est toujours les hommes qui sont les mauvais dans les dessins animés ? ». Bonne question, petit … François Herdé