La vérité si je mens! 2***

• Pays : France • Durée : 1 h 45
• Sortie : 7 février 2001
• Distributeur : Warner Bros
• Réalisateur : Thomas Gilou
• Avec Richard Anconina, José Garcia, Bruno Solo, Gad Elmaleh, Gilbert Melki...
• Scénario : Michel Munz, Gérard Bitton
• Producteurs : Aïssa Djabri, Farid Lahouassa, Manuel Munz
• Directeur de la photographie : Robert Alazraki

Les affaires ne sont plus ce qu'elles étaient dans le Sentier. Eddie (Richard Anconina), Dov (Gad Elmaleh) et Yvan (Bruno Solo) doivent impérativement changer leur fusil d'épaule pour trouver de nouveaux débouchés. Concernant l'amour, l'amitié et la vie de famille, la situation de nos héros n'a pas véritablement changé. Certes, Eddie et Sandra (Amira Casar) ont deux petites filles, mais la bande de copains est toujours aussi soudée. Karine (Aure Atika) vit toujours avec Dov, et Patrick torture toujours son pauvre cousin Serge. Hélas, cette belle harmonie ne va pas tarder à voler en éclats. Eddie, Dov et Yvan, qui travaillent ensemble, vont être confrontés aux procédés expéditifs de leur nouveau client, Eurodiscount, une chaîne européenne d'hypermarchés et son directeur Denis Vierhouten (Daniel Prévost). Au point même qu'Eddie va y perdre sa chemise et découvrir que sa faillite est le résultat d'une escroquerie.

Affiche du film

L'équipe de La vérité si je mens! est de retour, sans Vincent Elbaz, mais avec son accent bien caractéristique et des nouveaux venus: Gad Elmaleh et Daniel Prevost. Toute la bande vit sa vie mais les affaires ne sont plus ce quelles étaient et le sentier doit maintenant aller se faire escroquer chez Eurodiscount et déposer des chèques illégaux. Le scénario est plein de rebondissements, les numéros d'acteurs se succèdent, même si Bruno Solo en fait un peu trop à mon goût, et José Garcia est au sommet de son art. L'équipe y a mis les moyens qu'il fallait et on ne compte plus les bonnes idées durant ces deux heures de plaisir. On en ressort tout content d'avoir assister une très bonne suite, peut-être même meilleure que le premier. Guillaume Merville